Comment éviter les blessures : découvrez la PROPRIOCEPTION!

Lorsque nous pratiquons une activité physique et/ou sportive dans un but récreatif, de bien être où à titre compétitif, le risque de blessure est bien présent. Afin de minimiser la survenue d’une blessure, qu’elle soit de nature articulaire, musculaire ou tendineuse, il existe de nombreuses règles élémentaires à savoir, l’adoption d’une alimentation équilibrée et d’une bonne hydratation, la mise en place d’un temps d’échauffement et d’étirement respectivement en début et en fin de séance, la bonne exécution du geste sportif etc…

En complément de ces différentes règles de bases, il existe un axe de travail intéressant et très utile à la prévention de blessure.
En effet, moins connu du grand public, le travail de la proprioception constitue un véritable outil de prévention dans l’apparition d’événement traumatogène lors de la pratique sportive.

Je vous ai déjà parlé dans mes articles précedents du grainage, qui est l’action de renforcement de la musculature destinée à la stabilisation du tronc, à l’équilibre du bassin et au maintien de la posture; la proprioception est en quelque sorte le « Gainage » des membres inférieurs, en particulier celui des genoux et des chevilles.
Mais pas uniquement, en effet le proprioception participe également au fonctionnement de notre « GPS » interne qui gère notre position dans l’espace, collabore à la bonne coordination de nos gestes et à notre schéma corporel, comme un véritable 6ième sens…

Les exercices visent à renforcer en profondeur les articulations du sportif, principalement les chevilles et les genoux. Le principe est de multiplier et de varier les exercices pour augmenter les capacités d’adaptation du sportif. En augmentant l’instabilité lors des exercices, le but est d’obtenir une meilleure stabilisation du système neuromusculaire et donc ainsi de prévenir les blessures, et d’assurer, en quelque sorte une véritable prophylaxie des entorses.

Les exercices ne doivent s’effectuer que sur des articulations précédemment échauffées. La symétrie dans le travail est indispensable.

Les chevilles sont sollicitées en travaillant plutôt jambes tendues, tandis que le travail pour les genoux s’effectue jambes fléchies, en variant les angles de flexion.